La face cachée des villes à 30 km/h : la Ligue de Défense des Conducteurs dénonce le bilan désastreux de ces abaissements dogmatiques de vitesse

De plus en plus de conducteurs sont confrontés, dans leur commune et ailleurs, à la généralisation de la limitation à 30 km/h, c’est-à-dire à l’application à 80 % des rues d’une ville de la vitesse maximale de 30 km/h et à ses conséquences désastreuses : plus de pollution, plus de bruit, des commerces en péril... C'est ce bilan calamiteux, à mille lieues des argumentaires dogmatiques des promoteurs du 30 km/h, que la Ligue de Défense des Conducteurs dénonce dans sa nouvelle étude "La face cachée des villes à 30 km/h".

Début 2016, Grenoble et 43 communes de son agglomération sont passées à 30 km/h. La Ligue de Défense des Conducteurs avait immédiatement réagi par une pétition « NON à la généralisation du 30 km/h en ville ». De très nombreux conducteurs s’étaient mobilisés à ce sujet. Alors que depuis, le phénomène du « 30 » se diffuse comme une mode  parmi de nombreuses villes comme Vannes, Arras, Paris et Rennes, la Ligue de Défense des Conducteurs a mené l'enquête sur les dessous de ces villes à 30, et les conséquences souvent calamiteuses de cet abaissement généralisé à toute une ville ou presque.

Notre étude « La face cachée des villes à 30 km/h » révèle notamment que la généralisation du « 30 » entraîne davantage de pollution et de bruit ; un risque accru d’accidents, notamment pour les cyclistes ; d’inévitables et coûteux aménagements pour faire respecter le « 30 » ; un dépérissement du commerce en centre-ville ; une explosion des PV pour excès de vitesse ; un ralentissement du traitement des urgences... Tout cela, alors que d’autres solutions que le « 30 » existent pour améliorer la sécurité de tous sur les routes.

De plus, une ville à 30 km/h inclut des zones à 20 km/h et des rues piétonnes. Et plus largement, l’abaissement des vitesses maximales concerne l’ensemble du réseau routier : il existe des autoroutes à 90 km/h, des rocades à 70 km/h et des agglomérations à 30 km/h. Le « 30 », ce sont donc les prémices d’une baisse généralisée des vitesses. Il est donc vraiment urgent de ne pas se laisser imposer une limitation à 30 km/h en ville, qui constitue une contrainte injustifiée au quotidien pour le moteur comme pour le conducteur.

C’est la mobilisation de chacun qui permettra la prise conscience du plus grand nombre de gens : non, le « 30 », ce n’est pas qu’un panneau au bord d’une rue ; c’est toute la circulation d’une ville qui est transformée, avec de lourdes contraintes au quotidien, notamment pour les conducteurs. Alors, signez tous la pétition contre la généralisation du « 30 » en ville. Car, plus nous serons nombreux, et plus nous aurons de chances de convaincre les élus auxquels nous allons adresser notre étude sur « la face cachée des villes à 30 km/h ».

Cliquez ici pour retrouver l’étude « La face cachée des villes à 30 km/h »

Et cliquez ici pour signer la pétition « NON à la généralisation du 30 km/h en ville ».