Vignette Crit'air et Zones à Circulation Restreintes : stop à l'écologie punitive !

À partir du 1er juillet 2017, tous les véhicules circulant dans une zone à circulation restreinte (ZCR) devront être équipés d’une vignette crit’air sous peine de se voir sanctionner d’une amende de 68 euros. La Ligue de Défense des Conducteurs dénonce dans son étude  « Vignette crit’air et zones à circulation restreintes : stop à l’écologie punitive », cette politique dogmatique qui impose de nouvelles mesures discriminantes et contraignantes sur les conducteurs, alors qu'il existe pourtant des solutions innovantes et pragmatiques pour améliorer l'empreinte carbone des véhicules.

Pour circuler dans les zones à circulation restreintes de Paris, Grenoble et Lyon-Villeurbanne, les conducteurs devront désormais arborer sur leur pare-brise une vignette crit’air sous peine d’être sanctionnés. Et la liste des villes candidates au statut de ZCR s’allonge un peu plus chaque jour : Bordeaux, Saint-Etienne, Toulouse, Clermont-Ferrand, Reims, Montpellier ou Rouen souhaitent ainsi suivre ces exemples.

En outre, une circulaire de janvier 2017 impose même aux préfets de prendre des mesures pour généraliser la vignette Crit’air sur l’ensemble du territoire afin de mettre en place la circulation différenciée avec vignettes, en lieu et place de la circulation alternée. « Avec l’achat d’un droit à circuler, l’argument écologique va désormais à l’encontre des déplacements et de la liberté de circuler pour tous les conducteurs » déplore Pierre-Olivier Cavey, directeur des études et des campagnes de la Ligue de Défense des Conducteurs.

Certains conducteurs seront même bientôt purement et simplement bannis de la capitale : à Paris, dès le 1er juillet, les véhicules équipés de la pastille 5 seront hors-la-loi, et n'auront plus droit de cité. Des véhicules âgés qui, souvent, appartiennent aux catégories de population les moins aisées : celles-ci se retrouvent ainsi en première ligne face à cette mesure dogmatique.

Plutôt que de pénaliser les conducteurs en les chassant des villes, le gouvernement et les élus doivent accélérer le soutien à la mise en œuvre de filtres à particules, d’aspirateurs à particules issues du freinage ou encore de freins à induction électromagnétique. « Pourquoi ne pas utiliser des technologies qui permettent à tous les usages de cohabiter ? Cette mesure socialement inéquitable et dont l’impact économique n’est pas efficace s’oppose même au développement durable », conclut Pierre-Olivier Cavey.

Pour accéder à l’étude, cliquez ici

 

Contact :

Ligue de Défense des Conducteurs

01.43.95.40.20  

Pierre-Olivier Cavey

Directeur des études et des campagnes               

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