Le vote de l'interdiction des voitures thermiques neuves à partir de 2035 par l'Union européenne, présenté comme acquis d'avance, a finalement donné lieu à des amendements porteurs d'espoir. Grâce, notamment, à notre action, une porte est ouverte pour empêcher l'Europe de nous imposer cette mesure aux conséquences catastrophiques.
JE SIGNE LA LETTRE OUVERTE
"INTERDICTION DU THERMIQUE EN 2035
N'INFLIGEZ PAS CETTE ABERRATION AUX EUROPEENS"
Le 28 juin, les ministres européens de l'Écologie devaient statuer sur l'interdiction de la vente des véhicules thermiques neufs à partir de 2035 dans l'UE.
Pénuries d'électricité, chômage de masse dans la filière automobile européenne, véhicules hors de prix et à l'autonomie trop faible : autant de conséquences catastrophiques de cette mesure aberrante. Le tout pour un gain écologique quasi nul : 1,2 % de réduction des émissions de CO2 en… 2060 !
La mesure, présentée comme votée d'avance par un Conseil de l'Europe acquis au dogme stupide du tout électrique, a pourtant heureusement été bien plus discutée que prévue.
Grâce à l'opposition de quelques États membres, des constructeurs automobiles, mais aussi de la Ligue de Défense des Conducteurs qui a pu porter la voix des citoyens, notamment lors de nombreuses interventions publiques dans les médias ou auprès de la filière, des amendements ont été ajoutés au texte, qui ouvrent une porte de sortie à cette mesure aberrante.
Des portes ouvertes pour poursuivre le combat
Si les ministres ont acté l'interdiction du thermique en 2035, ils ont demandé un « rapport d'avancement » au 31 décembre 2025 puis tous les deux ans.
Celui-ci est simplement censé, pour l'instant, permettre d'évaluer les avancées technologiques du secteur automobile pour passer au 100 % électrique et l'évolution de la mise en place des infrastructures de recharge.
Mais il constitue une vraie porte ouverte à une véritable réévaluation de la mesure, à son report, voire son abandon lorsqu'il apparaîtra clairement que celle-ci est totalement irréaliste, néfaste… et irréalisable !
Deuxième modification : la possibilité laissée aux constructeurs de continuer à développer la technologie de l'hybride rechargeable et des "carburants alternatifs". De quoi éviter de "tuer" d'emblée la filière automobile thermique, et permettre d'envisager à terme d'autres modes de motorisation que le 100 % électrique que l'Europe veut nous imposer par pur dogmatisme.
Surtout, un front commun est apparu pendant ces discussions : Italie, Allemagne, Bulgarie, Portugal, Roumanie et Slovaquie ont dénoncé – à raison ! – des délais de transition bien trop courts pour l'industrie automobile, et comptent poursuivre le combat par le biais de leurs députés lors des prochaines phases de vote : nous mettrons bien sûr tout en œuvre pour les soutenir.
Maintenant que la porte est entrouverte, charge à nous de l'enfoncer, pour mettre définitivement à bas ce projet complètement dévastateur !
Notre Lettre ouverte contre l'aberration du tout électrique en 2035
Le texte amendé par les ministres européens de l'Écologie va maintenant repartir au Parlement européen, puis sera de nouveau soumis au vote des ministres.
Autant d'étapes durant lesquelles la Ligue de Défense des Conducteurs va mener le combat : ensemble, nous devons poursuivre la mobilisation pour empêcher l'aberration complète du tout électrique en 2035, qui va créer de gigantesques pénuries d'électricité - le PDG de Total Énergies appelle d'ores et déjà à restreindre notre consommation pour éviter des pénuries cet hiver, alors, qu'en sera-t-il avec des véhicules dépendant à 100 % de l'électricité ? - et qui va utiliser l'argent de nos impôts pour sacrifier une filière industrielle d'excellence, au profit des voitures chinoises qui vont inonder le marché !
Pour mener cette bataille, l'association a besoin du soutien du plus grand nombre de conducteurs, et des moyens financiers suffisants pour porter ce combat d'envergure.
C'est pourquoi nous vous demandons de signer notre Lettre ouverte "Interdiction des véhicules thermiques en 2035 : n'infligez pas cette aberration aux Européens !", et d'aider la Ligue de Défense des Conducteurs à amplifier la mobilisation et organiser un front commun de résistance au niveau européen.