2014 : plus de radars, plus de flashs…et plus de morts !

C'est une nouvelle preuve flagrante de l'inefficacité de la politique répressive du tout-radars : l'année dernière, alors que les flashs des radars ont augmenté de 7 %, le nombre de morts sur les routes est reparti à la hausse.  L'écrasante majorité des PV concerne d'ailleurs de petits excès de vitesse.

20 372 785 : c'est le nombre de flashs émis par les radars en 2014 en France. Un résultat en hausse de 7 % par rapport à l'année précédente, où les radars avaient flashé un peu plus de 19 millions de fois.

En cause : le nombre de radars légèrement plus important, mais surtout le remplacement des appareils les plus anciens par des radars toujours efficaces pour piéger les conducteurs : radars mobiles embarqués, radars tronçons… Le tout avec de moins en moins de photos inexploitables… et donc de plus en plus de PV !

 Mais cette hausse s'explique aussi par l'abaissement de la vitesse sur certains tronçons où sont installés les radars. Le "champion" 2014, situé en Charente, qui a à lui seul racketté 5,5 millions d'euros aux conducteurs, est installé sur une portion de la Nationale 10 où la vitesse a été réduite de 90 à 70 km/h. Forcément, depuis, le radar crépite…et le conducteur passe à la caisse !

Sauf que cette augmentation de la répression n'a eu aucun effet sur la sécurité routière, bien au contraire : en 2014, le nombre de tués sur les routes de France est reparti à la hausse, et le début de l'année 2015 suit cette triste tendance.

Une preuve de plus de ce que la Ligue de Défense des Conducteurs affirme depuis de nombreuses années déjà : ce n'est pas avec une politique du tout-radars, en tapant en permanence sur les conducteurs et sur la vitesse, que l'on parviendra à réduire la mortalité routière !

Pour s'en convaincre, il suffit d'ailleurs de se pencher sur la nature des 12,6 millions de PV envoyés l'an dernier : seuls 5,9 % concernaient des excès de vitesse supérieurs à 20 km/h.

L'écrasante majorité des PV concerne donc de petits excès, pénalisant injustement des conducteurs responsables, sans aucun impact sur la sécurité routière.

Le danger ne vient pas d'une vitesse qui ne correspond pas à la vitesse réglementaire, mais bien d'une vitesse inadaptée aux circonstances dans lesquelles le conducteur se trouve.

Ensemble, nous devons continuer à lutter contre cette politique du tout-répressif injuste et inutile, et militer pour des mesures de sécurité routière plus justes et plus efficaces, permettant vraiment de sauver des vies sur la route !