Périph à 50 km/h : l'adjoint écologiste de Paris remet ça !

Dans une interview au journal Le Parisien, le premier adjoint de la Ville de Paris Christophe Nadjovski a redit sa volonté d'abaisser la vitesse sur le périphérique à 50 km/h. Visiblement, cette idée fixe vire à l'obsession chez l'élu écologiste, d'où l'importance, pour la Ligue de défense des Conducteurs, de s'opposer sans faille à ce projet absurde.

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Il s'est déjà fait retoquer deux fois en trois mois son projet de périph à 50 km/h par la maire de Paris, après que notre pétition "Non au périph à 50 km/h" a été signée par plus de 40 000 personnes en quelques heures : peu importe à Christophe Nadjovski, le premier adjoint "Vert" de la Ville de Paris. Le voilà qui persiste et signe dans une interview au Parisien datée du 17 mai, carrément intitulée « On n’a pas besoin de voiture pour se déplacer dans Paris ».

De quoi donner le ton de l'article, dans lequel l'élu livre tous ses projets autophobes les plus fous : « vider le centre du trafic de transit », faire de Paris « une vaste zone 30 », ou bien encore « sanctuariser » les bois de Vincennes et de Boulogne en les piétonnisant… Et, cerise sur le gâteau, transformer le périphérique « en un boulevard urbain où la vitesse de circulation n’excédera pas 50 km/h ».

Cet acharnement illustre la nécessité, pour la Ligue de Défense des Conducteurs, de poursuivre au quotidien, sans jamais baisser la garde, le combat contre les baisses injustifiées de la vitesse… au risque, sinon, de voir les élus et lobbys autophobes finir par réussir à imposer leurs projets anti-voitures.

Car l'obsession autophobe de Christophe Nadjovski, est malheureusement, de plus en plus partagée par de nombreux élus et représentants de l'Etat en France : sur autoroute, en centre-ville ou sur les rocades périphériques, les baisses injustifiées des limitations de vitesse se multiplient. Sur l’autoroute A9, la vitesse peut désormais être abaissée jusqu’à 70 km/h entre Montpellier et Narbonne. A Limoges, la vitesse vient d’être limitée à 90 km/h sur l’A20, et on roule désormais à 110 km/h au maximum sur l'A39 près de Dijon.

A Rennes, la municipalité est en train d’étendre les zones 30 et va abaisser les vitesses sur la rocade de 20 km/h en septembre prochain, alors qu'à Mende, c’est l’ensemble de la zone située à l’intérieur des boulevards qui a carrément été limitée à 20 km/h tout récemment…

La multiplication de ces baisses injustifiées de la vitesse entraîne de plus une forte hausse de nombre de flashs de radars. Ainsi, sur les 100 radars qui flashent le plus en France (données 2013), 52 sont situés sur des portions de route où la vitesse a été abaissée !

La Ligue de Défense des Conducteurs est fermement opposée à ce type de projets d’abaissement de la vitesse, qui pénalisent inutilement et injustement les conducteurs – car si on comprend la nécessité de ralentir près d’une école, à quoi bon limiter uniformément la vitesse dans toute une ville 20 ou 30, et ce y compris sur de grands axes à quatre voies ?

Après avoir réussi par deux fois à bloquer le projet d'abaissement du périph à 50 km/h, l'association va désormais essayer d'étendre ce combat à toute la France, partout où des limitations de vitesse abusives sont mises en place : n'hésitez pas à nous les signaler par courriel, à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., ou via notre plate-forme Activ'Route