Non aux boîtes noires et brideurs de vitesse dans les voitures *

À la veille du vote (mardi 16 avril) et à six semaines des élections européennes, la Ligue de Défense des Conducteurs adresse aux députés européens sa pétition "Non au flicage permanent des conducteurs", en passe de dépasser 150 000 signataires.

Ce mardi, un vote au Parlement européen risque de rendre obligatoire l’installation de dispositifs liberticides.

Il s’agit notamment d’une boîte noire qui devrait servir à enregistrer plusieurs types de données : vitesse, activation ou non des systèmes de sécurité, position GPS…

À cela s’ajoute le brideur automatique de vitesse : un dispositif qui limite automatiquement la vitesse du véhicule à la vitesse réglementaire. Un système désactivable... pour l’instant.

Une fois ces dispositifs installés dans le véhicule, qu’est-ce qui empêchera les autorités de contrôler les données du conducteur en temps réel ou a posteriori, en se connectant à la boîte noire ? Le conducteur pourrait alors être sanctionné pour la moindre infraction. C’est d’ailleurs ce que le gouvernement français avait tenté de faire il y a trois ans, en 2016, dans un amendement au projet de loi de modernisation de la justice [1].

De plus, les compagnies d’assurance ne manqueront de faire pression pour obtenir l’accès à ces données, pour augmenter les primes d’assurance en fonction de la conduite de l’assuré.

Par ailleurs, l’installation de ces technologies dans les véhicules augmentera le prix des voitures : selon le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA), « sur un modèle d'entrée de gamme, tous ces équipements rajoutent un coût considérable » [2].

Entre vitesse bridée automatiquement, surveillance permanente et enregistrement des données, l’avenir européen de la conduite fait peur à voir… Pour empêcher cet avenir, la Ligue de Défense des Conducteurs mène le combat et a adressé au Parlement européen sa pétition "Non au flicage permanent des conducteurs", qui a déjà recueilli en France plus de 148 000 signatures. À six semaines des élections européennes, l’association demande aux députés européens de s’opposer à ce projet liberticide dirigé contre les conducteurs.

[1] https://www.liguedesconducteurs.org/presse/surveillance-permanente-des-conducteurs-un-deni-de-democratie-pour-un-systeme-a-la-big-brother

[2] https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/47534/reader/reader.html#!preferred/1/package/47534/pub/69017/page/7

Contact :

Ligue de Défense des Conducteurs

01.43.95.40.20                                     

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http://www.liguedesconducteurs.org                                                     

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