Selon les résultats de notre sondage spécial "élections municipales", 9 conducteurs sur 10 renonceront à voter pour un candidat ouvertement anti-voiture

En amont des élections municipales des 15 et 22 mars, la Ligue de Défense des Conducteurs vous a consultés, chers membres et sympathisants, sur vos attentes en matière de circulation en ville. Vous avez été 20 000 à répondre à ce grand sondage ! Lequel montre que vous, électeurs-automobilistes, attendez vos candidats au tournant et que vous retoquerez une politique frontalement opposée à ce moyen de transport qui vous reste indispensable.

A la question "Renoncerez-vous à voter pour un candidat ouvertement anti-voiture, prévoyant de limiter la circulation en ville ?", vous avez été 86 % à cocher la case "Oui". Un véritable plébiscite en faveur de la liberté de circuler au volant de son automobile… et un avertissement aux candidats qui ont fait de la lutte contre la voiture dans leur cité un fer de lance de leur campagne. Y compris pour celles et ceux qui briguent la mairie des grandes villes, puisque cette part atteint tout de même 77 % pour ceux d'entre vous qui résidez dans la "tranche" 100 000 à 300 000 habitants et même 78 % dans celle des plus de 300 000 habitants.

Dans le détail, les mesures empiétant sur la circulation des véhicules et deux-roues motorisés n'ont guère bonne presse à vos yeux, puisque 68 % d'entre vous êtes prêts à renoncer à voter pour un(e) candidat(e) aux municipales souhaitant instaurer la limitation à 30 km/h dans votre ville, 66 % à faire de même si celui ou celle-ci prévoit d'ajouter ralentisseurs et chicanes, 65 % à sanctionner une brusque envie de supprimer des places de stationnement, ou encore 63 % à rayer de votre liste des favoris quiconque afficherait la volonté d'installer ou d'étendre la vidéoverbalisation.

La Ligue de Défense des Conducteurs comprend d'autant mieux vos préoccupations que lorsqu'on vous demande votre opinion sur la cohabitation avec les autres usagers de la route (scooters, bus, vélos, piétons…), vous la jugez dangereuse et stressante à 56 %, proportion qui atteint 82 % dans les villes de plus de 100 000 habitants (92 % au-delà de 300 000).  Vous êtes aussi 56 % à considérer que la circulation dans leur ville s'est dégradée ces dernières années (72 % pour les plus de 100 000 habitants et 80 % au-delà de 300 000).

Au hit-parade des entraves à la circulation qui vous hérissent, amis conducteurs, les ralentisseurs se hissent en première place (vous êtes 29 % à penser qu'ils ont trop proliféré). Suivent les zones limitées à 30 km/h (18 %), les chicanes (13 %) et les stops incohérents (11 %).

Vous trouverez ci-dessous toutes les réponses notre sondage, qui vous permettront de vous situer dans votre "tranche" de nombre d'habitants. N'hésitez pas à nous faire part de vos réflexions et commentaires à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Vos réponses en détail :

QUESTION PRÉLIMINAIRE           

Vous habitez une ville : 

INTENTIONS DE VOTE                

1/ Renoncerez-vous à voter pour un candidat ouvertement anti-voiture, prévoyant de limiter la circulation en ville ?


2/ Plus en détail, renoncerez-vous à voter pour un candidat souhaitant :

 

 

3/ Quelles actions souhaitez-vous que votre futur(e) maire réalise pour améliorer la circulation de tous en ville (plusieurs choix possibles) :

4/ Indiquez les mesures de sécurité routière que vous souhaitez voir mises en place par votre futur(e) maire pour améliorer la cohabitation avec les autres usagers de la route (scooters, bus, vélos…) :

 

QUALITÉ DE LA CIRCULATION                     

5/ Dans votre commune, considérez-vous votre cohabitation avec les autres usagers de la route (scooters, bus, vélos, piétons…) comme :

                                 

6/ En tant que conducteur dans votre commune, diriez-vous que, ces dernières années, la circulation s'y est :

        

LIBERTÉ DE CIRCULER                      

7/ Les entraves à la circulation fleurissent un peu partout. Dans votre commune, considérez-vous qu'il y a trop de (plusieurs choix possibles) :